France Télévisions: Vidéo „Avant, j’étais néonazi“ – Video „Früher war ich Neonazi“
Zunehmend werden ausländische Medien auf das Projekt aufmerksam.
Hier ein Beitrag des Französischen Fernsehens von 2018:
Vidéo „Avant, j’étais néonazi“ : cet ancien militant d’un groupuscule d’extrême droite fait désormais de la prévention dans les écoles allemandes
(Video „Früher war ich Neonazi“: Der ehemalige Aktivist einer kleinen rechtsextremen Gruppe macht jetzt Prävention an deutschen Schulen)
Publié le 18/10/2018 09:44 Mis à jour le 22/10/2018 11:50
Durée de la vidéo : 2 min.
Article rédigé par
France Télévisions
En Allemagne, où des néonazis hurlent en pleine rue leur haine des immigrés, „Complément d’enquête“ a donné la parole à des „aussteiger“ (repentis). Christophe est l’un d’eux. Dans cet extrait, l’ex-nazi qui fait aujourd’hui de la prévention dans les écoles revient sur une prise de conscience.
En Allemagne, où des néonazis hurlent en pleine rue leur haine des immigrés comme à Chemnitz, „Complément d’enquête“ a donné la parole à ceux qui ont réussi à sortir de la nostalgie du IIIe Reich. On les appelle des „aussteiger“ (repentis). La Saxe est „l’une des régions les plus actives de toute l’Allemagne“, explique l’un d’eux dans cet extrait. „Rien qu’à Bautzen, il y a au moins une vingtaine de groupuscules d’extrême droite différents.“
Christophe faisait partie de l’un de ces groupuscules. Recruteur, il vantait les soi-disant sens de l’ordre et de l’honneur chers aux néo-nazis. Jusqu’à ce qu’il découvre le vrai visage de ses camarades. C’était en 2012.
Ce jour-là, les militants discutent de ce qu’ils feront à leurs ennemis (politiques, mais aussi professeurs, travailleurs sociaux, juges…) le jour où ils arriveront au pouvoir : „On va tous les tuer. Ils mourront tous, dès le premier jour.“
„Ils réfléchissaient à comment ils allaient les tuer, se souvient Christophe. Les pendre, les battre à mort, leur tirer dessus… On était huit dans la pièce, j’étais le seul à dire ‚Mais non, bande d’idiots ! Moi, je ne veux tuer personne‘.“
Übersetzung DeepL:
In Deutschland, wo Neonazis auf offener Straße ihren Hass auf Immigranten ausbrüllen, hat „Complément d’enquête“ reumütigen Aussteigern das Wort erteilt. Christophe ist einer von ihnen. In diesem Ausschnitt berichtet der Ex-Nazi, der heute in Schulen Präventionsarbeit leistet, von einer Bewusstwerdung.
In Deutschland, wo Neonazis wie in Chemnitz auf offener Straße ihren Hass auf Immigranten herausbrüllen, hat „Complément d’enquête“ denjenigen das Wort erteilt, die es geschafft haben, aus der Nostalgie des Dritten Reichs auszubrechen. Man nennt sie „Aussteiger“ (Repetenten). Sachsen ist „eine der aktivsten Regionen in ganz Deutschland“, erklärt einer von ihnen in diesem Ausschnitt. „Allein in Bautzen gibt es mindestens zwanzig verschiedene rechtsextreme Gruppierungen.“
Christophe gehörte einer dieser Gruppierungen an. Als Anwerber pries er den angeblichen Sinn für Ordnung und Ehre, der den Neonazis so wichtig ist. Bis er das wahre Gesicht seiner Kameraden entdeckte. Das war im Jahr 2012.
An diesem Tag diskutieren die Aktivisten darüber, was sie mit ihren Feinden (Politikern, aber auch Lehrern, Sozialarbeitern, Richtern …) an dem Tag tun werden, an dem sie an die Macht kommen: „Wir werden sie alle töten. Sie werden alle sterben, vom ersten Tag an“.
„Sie überlegten, wie sie sie töten würden“, erinnert sich Christophe. Sie aufhängen, sie totschlagen, auf sie schießen … Wir waren acht Leute in dem Raum, ich war der Einzige, der sagte: ‚Aber nein, ihr Idioten! Ich will niemanden töten'“.